La connexarchie nécessite de :
> S'intégrer au "flux de la vie", soit accepter l'évolution, et non lui résister;
> S'orienter adéquatement dans le "flux de la vie" et se projeter dans le futur, afin d'anticiper les difficultés les opportunités à venir;
> Transformer les éléments de notre vision du futur en objectifs concrets;
> Apprendre en cheminant, afin de s'assurer d'atteindre les objectifs visés;
> Réagir en cheminant, afin de saisir les occasions qui se présentent au fur et à mesure;
> Vérifier en cheminant que nous sommes bel et bien sur la bonne voie, et en mesure d'atteindre les objectifs visés.
Concrètement, cela peut se traduire comme suit :
> Lâcher-prise. Chacun doit faire preuve de plus de flexibilité qu'auparavant, histoire d'être en mesure de s'adapter au mieux aux changements perpétuels dus à la connexarchie. Pour les leaders et les managers, cela signifie, entre autres, s'en remettre davantage aux autres, en matière de prise de décision.
> Intelligence émotionnelle. Les individus vont de moins en moins accepter les directives autoritaires du leader, fondées sur la position hiérarchique de celui-ci. C'est pourquoi il faudra à l'avenir, pour être écouté des autres, briller par son intelligence émotionnelle, soit la faculté que nous avons d'user des émotions et des sentiments pour communiquer en profondeur avec autrui.
> Adulte. Auparavant, le rapport de travail était celui du maître et de l'esclave. De nos jours, il a pris la forme d'un rapport adulte-enfant. Et demain, grâce à la connexarchie, il deviendra plutôt un rapport d'adulte à adulte. «C'est là le cœur de la connexarchie. Car plus personne ne souhaitera demeurer dépendant d'autrui comme peut l'être un enfant envers ses parents nourriciers. Chacun grandira et assumera davantage de responsabilités, au point de devenir lui-même un véritable adulte, avec les avantages (efficacité, etc.) et les inconvénients (stress, etc.) que cela comporte», a-t-il dit.