Dans un deuxième temps, une partie des participants devait regarder un vidéo rigolo sur le même écran, tandis que l'autre partie, elle, voyait apparaître un fond noir sur lequel figurait un bouton rouge sur lequel il était écrit «vidéo». Ainsi, les premiers étaient appelés à se distraire un peu, tandis que les autres étaient soumis à la tentation : ils ne voyaient pas l'image, mais entendaient le son du vidéo.
Si jamais l'un de ceux qui étaient soumis à la tentation y cédait, un message apparaissait à l'écran : «Il vous est interdit d'appuyer sur ce bouton». Et si la même personne appuyait encore une fois sur le bouton rouge, alors le vidéo lui devenait visible, mais elle était alors écartée de l'expérience. De fait, le but de l'opération était de voir ce qu'il advenait de ceux qui résistent à une tentation, pas de ceux qui y cèdent.
Enfin, dans un dernier temps, tous les participants devaient accomplir 10 autres décomptes d'échanges de balles de couleurs. Une tâche, je le répète, assez ardue.
Résultat? Fascinant…
> Ceux qui ont résisté à la tentation se sont mis à faire nettement plus d'erreurs que les autres.
Pourquoi cela, au juste? D'après MM. Bucciol, Houser et Piovesan, deux phénomènes ont pu jouer :