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Franchement, vous m’auriez dit il y a quelques années que j’allais écrire dans Les Affaires, je n’y aurais pas cru. Vous m’auriez dit que j’allais écrire 100 chroniques, je vous aurais traité de fou!
Je suis le premier à être surpris. Je ne doutais pas que je voulais m’exprimer, mais pour tout vous dire, je suis littéralement tombé en amour avec l’écriture, pourtant loin d’être parmi mes sujets préférés à l’école.
J’ai publié ma première chronique le 4 novembre 2015 sous l’invitation de Géraldine Martin, alors rédactrice en chef de Les Affaires (maintenant directrice de l’entrepreneuriat à la Ville de Montréal). Sans trop savoir dans quoi je m’embarquais, j’ai découvert, au fil du temps, un univers passionnant.
J’ai très rapidement pris mes habitudes. J’écris ma chronique chez moi le dimanche matin, je la lis à Karolyne pour savoir ce qu’elle en pense, et après quelques modifications, je l’envoie à ma mère, oui, ma maman, afin qu’elle la corrige avant d’envoyer la version finale au Journal.
Pouvoir m’exprimer sur un sujet de mon choix chaque semaine est une expérience qui m’a appris énormément sur moi, mais aussi sur la vie. Voici trois leçons que j’ai apprises au cours de l’écriture de ces 100 premières chroniques.
1. Écrire est un privilège
Écrire, et surtout, avoir la chance que des milliers de personnes me lisent et partagent ma chronique sur les réseaux sociaux chaque semaine est un privilège.
Le droit de parole étant essentiel à toute société en santé, pouvoir m’exprimer est un grand honneur. J’ai énormément de respect pour mes lecteurs et c’est pour cette raison que je prends mon rôle très au sérieux. Chacun des mots qui se retrouvent dans mes textes vient directement du cœur et j’essaie chaque semaine de vous montrer un côté de l’entrepreneuriat trop souvent dans l’ombre et dans les coulisses.
2. On n’est pas toujours d’accord avec moi!
Bien que je n’en doutais pas, quand on accepte de prendre parole, il faut également accepter de ne pas plaire à tous.
Que ce soit lorsque j’ai pris position contre le salaire minimum à 15$, contre l’exploration pétrolière sur l’île d’Anticosti ou pour une plus grande ouverture des institutions financières à la prise de risque, je savais très bien que tous ne partageaient pas mon point de vue.
Sachez que j’adore lire les commentaires que je reçois et que je trouve cette discussion, la plupart du temps, très saine. Partager différents points de vue est une manière à mes yeux de faire avancer une discussion, une cause. N’ayez crainte, je ne prends pas mal votre désaccord sur certains sujets, cependant, soyez prêts, car si je l’écris c’est parce que j’y crois fortement et que je défendrai mon point avec vigueur.
3. L’entrepreneur devient un acteur incontournable de notre société
J’écris surtout sur le monde des affaires, mais je me permets parfois de sortir de ma zone de confort et d’écrire sur divers sujets d’actualité. Cependant, on a beau chasser le naturel, il revient au galop.
Je réalise que l’entrepreneur prend de plus en plus de place dans notre société. Que l’on parle d’achat local, de réchauffement climatique, de sport ou même de santé, l’entrepreneur n’est jamais très loin. Qu’ils soient impliqués à travers leur entreprise, personnellement, à travers un OBNL ou une fondation, les entrepreneurs sont des acteurs incontournables de notre société et j’espère que leur implication en incitera d’autres à s’impliquer également.
Pour terminer, j’aimerais vous remercier de me lire en si grand nombre. Chaque semaine, je me creuse la tête afin de partager les idées folles qui me traversent l’esprit. Je suis extrêmement reconnaissant de faire partie de votre quotidien et j’ai déjà hâte de vous dire ce que j’aurai appris de mes 100 prochaines chroniques!