Les conséquences de ces changements de règles au sein du programme fédéral s'avéraient inattendues. ''Ni les démocrates, ni les républicains n'envisageaient la possibilité que cela engendre autant de problèmes'', s'exclama Maxine Waters, un démocrate qui avait appuyé ce changement.
D'après l'article suivant (cliquer ici), l'évaluation des propriétés se situant dans les zones à risque en Lousiane s'est déjà effondrée de 30% suite aux nouvelles règles. Quant à Mme Dockery de Floride, elle pense devoir revendre sa propriété nouvellement acquise à perte. Elle ne se doutait point de l'imminente explosion des primes d'assurance.
Nous savons bien que la majorité des propriétés qui jouissent de la proximité d'un cours d'eau se vendent à des prix plus élevés. Pourtant, les zones propices aux inondations devraient ramener ces prix à des niveaux qui tiennent compte des coûts de remplacement et de maintenance probables. L'industrie de l'assurance constitue un bon baromètre pour évaluer ces risques, puisqu'elle tarifie ses produits en fonction de ces éventualités. Lorsque le gouvernement intervient en compensant les propriétaires qui se trouvent dans des zones à risque, il contribue à abaisser le coût des primes, ce qui gonfle artificiellement le prix des habitations.
On paie pour les privilégiés