Les pneus de sa voiture fûrent crevés, et ses produits, vandalisés. Des camions transportant sa bière fûrent interceptés. M. Politopoulos reçut des menaces par téléphone à sa brasserie. On lui a signifié que ce n'était pas une bonne d'idée d'avoir quitté Manhattan pour démarrer une entreprise en Grèce. Certains de ses employés se sont faits offrir de l'argent s'ils quittaient leur emploi. Pour couronner le tout, M. Politopoulos perdit 5,3 millions d'euros pendant cette période.
Notre entrepreneur grec s'est également rivé le nez aux nombreuses lois de son pays. Il souhaitait exporter une nouvelle gamme de boissons à base de tisanes, pour plus tard découvrir que c'était illégal. Un autre entrepreneur s'exprima en ces termes : ''Il y a un problème en Grèce. Pour faire quelque chose, il faut que ce soit prévu dans la loi, et cela peut prendre des décennies''.
Les effets de ces contraintes sur le pays sont économiquement malsains. De plus, selon une analyse de Variant Perception à Londres, le coût de la main-d'oeuvre grecque entre 2005 et 2010 fût en moyenne 25% plus élevé qu'en Allemagne.