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À peine quatre mois se sont écoulés suite à la pluie de reportages et annonces qui envahirent les médias concernant JP Morgan Chase & Co (JPM), cette banque qui essuya une perte supposément ''colossale''. Nous faisons ici référence à la fameuse transaction qui occasionna une perte de plusieurs milliards de dollars. Cette position se révéla être difficile à fermer, étant donné sa taille. C'est pourquoi le financier responsable, Bruno Iskil, fut baptisé ''London Whale''.
Dans le marché des produits dérivés, il s'agissait certes d'une position énorme. Au 13 juillet dernier, alors que la banque annonçait les résultats du 2e trimestre, la perte s'élevait à 5.8G$. La taille de cette perte peut faire frémir bien des personnes, surtout les gens qui ne sont pas familiers avec les états financiers des grandes sociétés. Ceux qui suivent régulièrement les résultats de cette institution auront plutôt le réflexe de mettre cette perte en perspective. JP Morgan a généré des profits d'opérations totaux d'environ 165G$ lors des dix dernières années. Seulement l'an passé, ces profits s'élevaient à près de 27G$.