8) À la bourse, on ne contrôle pas le niveau d'impôts payés par l'entreprise, ni les changements au niveau de l'actionnariat (options, émissions d'actions, etc). Avec un commerce, il existe plusieurs stratégies possibles pour bien planifier l'impact fiscal sur ses revenus personnels. Dans une entreprise publique, les dirigeants ont plutôt tendance à favoriser l'adoucissement des résultats. Il s'agit de contrebalancer les pertes par des gains, afin de ne pas créer de chocs trop brutaux pour les actionnaires. L'inverse est vrai : lorsque l'entreprise connaît de sérieux ratés, les dirigeants optent souvent pour un grand ménage, favorisant la chute du titre. Et trop souvent, ils en profitent pour s'octroyer des options lorsque le titre atteint des niveaux ridicules. Avec un commerce, le propriétaire garde le plein contrôle sur l'actionnariat (pas d'options) et sur les impacts fiscaux.
9) Bien qu'à la bourse, vous possédez effectivement une ''part'' d'entreprise, vous ne pouvez pas vous comporter comme si elle vous appartenait. Imaginez un seul instant si vous aviez le droit d'aller au siège social d'une entreprise pour vous emparer d'une chaise ou d'une table, en prétextant que vous possédez au moins 0,1% de tout l'ameublement par le biais de vos actions!
Il existe bien d'autres petites différences, mais essentiellement, on doit adopter une attitude similaire face à ces deux options si l'on souhaite s'enrichir de façon importante. Personnellement, nous investissons à la bourse, et nous n'avons pas encore acquis d'entreprise en entier. C'est cependant un objectif à moyen ou long terme pour nous. Nous pourrons alors peaufiner nos connaissances dans plusieurs domaines. Warren Buffett a l'habitude de dire que le fait de posséder et contrôler des entreprises privées l'aide à mieux comprendre la bourse, alors que cette dernière l'aide également à mieux comprendre le monde des affaires. Nous préconisons donc les deux véhicules financiers (bourse et achat de commerces) pour s'améliorer davantage.