Nous entendons régulièrement que les bons rendements ne peuvent s'obtenir uniquement que par l'acceptation de risques élevés. Ainsi, un investisseur qui génère 10% par an en moyenne dans son portefeuille serait en toute logique réputé assumer moins de risques que celui qui bénéficierait d'un rendement de 20% annuellement.
Un fort rendement doit-il se concrétiser nécessairement par l'acceptation d'un risque accru? Notre avis sur la question ne vous surprendra guère. Nous répondrions bien sûr par la négative. Toutefois, vous serez peut-être étonné si l'on vous mentionne qu'un gain potentiel plus significatif accompagne souvent les titres les moins risqués. Comment est-ce possible?
Pour mieux comprendre notre point, utilisons l'immobilier comme exemple. Deux propriétés de taille et de qualité similaires sont en vente à des prix différents à l'intérieur d'un territoire aux caractéristiques semblables. Le prix demandé pour la propriété ''A'' s'élève à 200 000$, alors que pour ''B'', on exige un montant de 150 000$ seulement. Dans les deux cas, nous supposons un prix de vente de 300 000$ dans 5 ans, et pour fins de simplicité, nous omettrons de discuter des flux de trésorerie générés par les loyers.