Ce qui s'avère encore plus surprenant lorsque l'on consulte le tableau, c'est que le chef de la direction, Michael Clarke, a encore acquis d'autres actions tout récemment, même si le titre s'est apprécié significativement depuis l'année 2010. Alors qu'à l'époque, il ne payait que 6$ l'action, il est disposé aujourd'hui à payer 10$.
Notons que cette petite banque a affiché une performance impressionnante malgré la crise. Comme la plupart des sociétés financières, le rendement sur l'équité s'est effondré durant 2008 et 2009. Au quatrième trimestre de 2011, le rendement sur l'équité annualisé surpassait les 15%, et ressemble davantage aux rendements que dégageait la banque avant la crise. Quant aux prêts douteux, ils ont récemment atteint un bas niveau, nous faisant presque oublier qu'il y a eu une crise financière. Bref, malgré la hausse du titre, M. Clarke semble rester bien optimiste quant aux perspectives futures.
En tant qu'investisseurs, nous voulons idéalement que les dirigeants soient dans le même bateau que nous. Nous savons ainsi qu'ils ne dilapideront pas le précieux capital de la compagnie, qui est constitué principalement des profits cumulés avec les années.