La critique la plus sérieuse à l'endroit du PlayBook porte sur le manque d’applications développées spécifiquement pour la tablette, soit 3000, contre 27 000 pour le BlackBerry, 65 000 pour l’iPad et quelque 400 000 pour l’iPhone. RIM, qui n’est pas sans savoir que le nerf de la guerre sur le marché de la mobilité, ce sont les applications, a d’ailleurs tout mis en œuvre pour offrir un écosystème d’applications le plus large possible à l’occasion du lancement du PlayBook.
Mathieu Juneau, directeur conception et intégration de la boîte de marketing mobile SKeX Communication, m’expliquait d’ailleurs que RIM offrait un PlayBook gratuit à tous les développeurs en mesure de livrer une application PlayBook avant le 31 mars dernier. Ne s’avouant pas vaincu malgré le faible nombre de développeurs intéressés, RIM a laissé entendre que sa tablette serait compatible avec les applications Android… mais il semble que cela ne sera pas possible lors du lancement de la tablette la semaine prochaine.
Du reste, la tablette n’aura qu’à séduire les propriétaires de BlackBerry auxquels elle est d’abord destinée pour devenir un succès commercial. Et, avec le succès commercial, viennent les applications, puis, sans doute prochainement… un PlayBook 2 doté d’une connectivité 3G.