Élections: pas de panique envers les obligations québécoises

Publié le 27/08/2012 à 11:11, mis à jour le 27/08/2012 à 14:45

Élections: pas de panique envers les obligations québécoises

Publié le 27/08/2012 à 11:11, mis à jour le 27/08/2012 à 14:45

ANALYSE. Les élections québécoises n'ont pratiquement aucune incidence sur la valeur des titres obligataires québécois. Une analyse des écarts de taux observés pendant les quatre campagnes électorales depuis 2003 révèle que pour les négociants en obligations, une campagne électorale est, au pire, un bruit de fond. Et ce, même lorsque la question référendaire s'immisce dans le débat.

L'importance que chacun accorde ces jours-ci à la situation québécoise n'émeut pas les marchés. C'est du moins ce qu'on peut conclure d'une analyse sommaire des écarts de valeurs entre la dette québécoise et ontarienne pendant les trois dernières campagnes électorales québécoises de 2003, 2007 et 2008, et ceux observés au cours de l'actuelle campagne.

En comparant les écarts entre les titres Québec 2029 et Ontario 2029, on remarque que pendant une campagne électorale, les fluctuations sont négligeables. Ainsi, pour les campagnes 2007 (1,79 point de base), 2008 (2,3 pdb) et 2012 (2,1 pdb), les fluctuations observées sont négligeables.

Pour les périodes correspondantes des années précédentes à celles obsevées, les résultats sont plus dramatiques: le mois d'août 2011 a vu des écarts de 7 pdb par rapport à aujourd'hui ; en 2007, la fluctuation est de 2,37 ; en 2006 de 1,85 pdb; et en 2002, de 1,3 pdb.

De là conclure que les élections québécoises n'émeuvent que les Québécois, il n'y a qu'un pas.

À la une

Bourse: records en clôture pour Nasdaq et S&P 500, Nvidia première capitalisation mondiale

Mis à jour le 18/06/2024 | lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne

REVUE DES MARCHÉS. Les titres de l’énergie contribuent à faire grimper le TSX.

Stellantis rappelle près de 1,2 million de véhicules aux États-Unis et au Canada

Environ 126 500 véhicules au Canada sont concernés par le rappel.

Le régulateur bancaire fédéral maintient la réserve de stabilité intérieure à 3,5%

L’endettement des ménages reste une préoccupation pour le Bureau du surintendant des institutions financières.