Malgré les ambitions quelque peu enflées de Bell en matière de nuages, le pivot de sa stratégie est de se tailler une place importante dans le marché des centres de données d’ici 2015. Cette ambition au niveau des infrastructures, qui expliquent notamment son acquisition des centres de données d’Hypertec, à Montréal, est sans contredit la plus sensée.
Bell compte déployer des solutions de virtualisation dans l’ensemble de ses centres de données, dont elle compte augmenter la capacité au cours des prochaines années, et ce, tant organiquement que par acquisitions. Grâce à cet atout, elle sera en mesure proposer à ses clients des solutions d’hébergement en nuages publiques, privées et même hybrides où, par exemple, les pics informatiques d’un système hébergé sur des serveurs privés seraient supportés par une solution publique d’hébergement en nuages. Aussi, tous les autres services à la carte que prépare l’entreprise y seraient bien entendu hébergés.
L’incursion de Bell dans ce marché est très sensée compte tenu des nombreux avantages concurrentiels dont elle dispose. Néanmoins, il serait étonnant qu’elle soit en mesure d’exceller dans tous les segments qu’elle semble vouloir occuper.