De gauche à droite, Anthony Roux et Camille Chafer, co-fondateurs d'Ankama. [Photo : courtoisie]
BLOGUE. L'éditeur de jeux vidéo français Ankama a officiellement annoncé son implantation à Montréal ce matin. Comme je l’avais déduit jeudi, l'entreprise concevra à Montréal un nouveau jeu massivement multi-joueurs (MMO), qui sera son plus ambitieux à ce jour.
Contrairement à ses jeux Dofus et Wakfu, ce dernier se déroulera en temps réel dans un univers en 3D.
L’entreprise, qui compte 450 employés, a annoncé la création de 40 emplois à Montréal au cours des trois prochaines années. De ce nombre, une trentaine devrait être embauchée au courant des prochains mois pour développer le jeu évoqué ci-dessus.
L’ouverture du bureau s’inscrit dans la stratégie d’expansion d’Ankama, qui a inauguré des bureaux au Brésil, au Japon et à Singapour ces dernières années.
«On fait entre 40 et 42 millions d’euros par année, mais 80 % de notre chiffre d’affaires est réalisé en France; notre objectif est maintenant d’augmenter nos revenus à l’étranger», explique Anthony Roux, le directeur général du studio, avec qui je me suis entretenu lundi matin.
Le bureau montréalais devrait être le plus important d’Ankama à l’extérieur de la France et le seul à avoir une équipe de développement. «On va faire de la localisation pour l’Amérique du Nord, mais on s’est installé à Montréal parce qu’on y trouve un énorme vivier de développeurs et une main-d’oeuvre qui parle français», soutient Anthony Roux.
L’entreprise, qui publie une centaine de livres par année, exporte déjà ses livres au Québec, mais aucun emploi dans le secteur du livre n’est prévu à Montréal. Anthony Roux dit toutefois songer à faire de la production télé à Montréal, l’entreprise voyant le Canada comme un marché naturel pour ses dessins animés.