L'autre aspect à considérer est que trop souvent, la notion de marchés se limite aux grands indices boursiers, notamment le S&P TSX au Canada et le S&P 500 aux États-Unis. Pourtant, tout investisseur doit considérer un portefeuille bien diversifié qui inclut différentes catégories d'actif, y compris des titres à revenu fixe. Lorsqu'on envisage cette définition élargie et plus représentative du «marché», notre perspective quant au bon moment d'investir change considérablement. Le niveau de risque d'un portefeuille bien diversifié dans différentes catégories d'actif est considérablement réduit, ce qui diminue par le fait même les écarts entre les rendements mensuels et la probabilité d'une correction importante de la valeur d'un portefeuille. Le principal risque qui justifiait un investissement graduel ainsi réduit, un investisseur peut alors sans trop de crainte investir dans les marchés dès que les fonds sont disponibles. C'est plus simple, le rendement à long terme sera plus élevé, et si le portefeuille est adapté à votre tolérance au risque, ça ne devrait pas vous empêcher de dormir !
Fuir septembre et octobre?
Au cours des 50 dernières années, septembre a été le mois le plus dangereux en Bourse, générant aux États-Unis des rendements moyens négatifs (- 0,49 %) ; pire que le mois d'octobre (+ 0,70 %), et ce, malgré le krach de 1987 et la crise de 2008. Décembre a été le mois le plus lucratif (+ 1,47 %), surpassant l'effet janvier (+ 1,11 %). Vaut-il mieux alors négocier activement et anticiper ces changements ? Bien sûr que non ! Les rendements mensuels sont très volatils, et il y a peu de fondements théoriques qui puissent expliquer ces anomalies. La statistique la plus fiable reste que les rendements sur de longues périodes sont positifs !