Raymond James renouvelle une recommandation « surperformance ».
Frederic Bastien indique que l’entreprise traverse une période mouvementée.
Il note que le consortium dans lequel elle est engagée vient de remporter le contrat de la conversion d’un réseau d’autobus d’Ottawa en un train léger de 12,5 km.
Au même moment, le patron de la division des hydrocarbures et produits chimiques, Andy Mackintosh, quitte l’entreprise pour une autre société. Le départ s’ajoute aux arrestations, il y a quelques jours, de l’ex-grand patron Pierre Duhaime et du vice-président Riadh Ben Aissa.
L’analyste note que monsieur Mackintosh n’était entré chez SNC qu’il y a 18 mois. Il ne croit pas cependant que son départ soit relié à un nouveau plan du nouveau chef de direction Robert Card ou encore aux scandales qui secouent la firme (bien que ceux-ci aient pu influencer son choix).
Sans vouloir diminuer les dommages causés par les accusations de messieurs Duhaime et Ben Aissa, monsieur Bastien note qu’il n’y a pas de preuve permettant d’inférer que des actions illégales aient été commises par des employés qui sont toujours à l’emploi.
Dans le contexte, il estime que le titre a trop reculé.
Aucune cible n’est accolée.