Potash (POT, 31,63$ US) : le divorce fera mal
Raymond James réitère une recommandation «performance de marché».
Le géant russe Uralkali annonce qu’il se retire de l’agence de mise en marché Belarus Potash Company (BPC) et rompt en conséquence son partenariat avec la biélorusse Belaruskali. Il signale son intention de faire prévaloir une stratégie de volume plutôt que de prix et prévient que le prix de la potasse pourrait tomber à 300$ US la tonne métrique (près de 400$ US actuellement).
Steve Hansen voit le développement très négativement. Il estime que les fentes qui apparaissaient dans l’armure du côté du contrôle de l’offre deviennent du coup des fissures de caverne.
Même s’il reconnaît que la relation entre les deux partenaires pourrait se rétablir, il estime que la visibilité vers la réconciliation est fort limitée.
L’analyste croit que le seul élément positif de l’histoire est que le nombre de nouveaux projets devrait continuer de descendre significativement.
L’anticipation de bénéfice 2013 est ramenée de 2,50$ à 2,38$ US par action, celle 2014 passe de 3,05$ à 2,50$ US.
La cible tombe de 41$ à 30$ US.