Les sociétés retenues devaient s'être détachées de la maison mère depuis un an afin de s'assurer de la stabilisation des cours. Elles devaient aussi faire partie du Russell 3000, indice des petites capitalisations américaines. On conservait les titres des sociétés sur une période de trois ans, et ensuite on les sortait du portefeuille.
Résultat des courses ?
Sur 10 ans, pendant que l'indice Russell 3000 livrait un rendement annuel composé de 8,4 %, le portefeuille de spin-off générait un rendement de 17,8 %.
Autrement dit, après 10 ans, chaque dollar investi dans l'indice valait environ 2 $, alors que dans le portefeuille, il en valait 6,50 $.