Qui offre le meilleur cadre?
Côté effort, la CAQ. En raison de la force des compressions projetées.
La difficulté est que ces économies sont sur papier et qu'entre prévoir et obtenir, il y a souvent tout un monde de différence.
La CAQ dit en être consciente et s'être laissée d'importantes réserves budgétaires. Ces réserves pour éventualité apparaissent douteuses lorsque l'on ramène la croissance prévue des revenus sur les mêmes hypothèses que celles du dernier budget (il saute 1G$).
Il aurait été préférable que l'on y aille avec moins d'engagements.
Bien qu'elle puisse bénéficier des tiroirs cachés libéraux (ces fameux espaces de 300 M$ par année pour de nouveaux engagements qu'on ne connaissait pas), on n'est personnellement pas tout à fait sûr que l'allègement fiscal aux familles pourra être livré dans son entier. Particulièrement si le monde infirmier demande lui aussi à avoir les augmentations des profs (il n'y a rien au cadre).
La hausse de l'imposition sur le gain en capital est aussi discutable. On aurait pu la laisser tomber et envoyer moins de baisse aux familles. Dans sa forme actuelle on détrousse les riches (500 M$) pour donner à la classe moyenne (1,8 G$). C'est aller plus loin que Robin des bois, qui, lui, ne s'assurait que de redistribuer aux moins privilégiés. Une curieuse avancée socialiste amenée par la droite.
Pendant ce temps, les libéraux ne sollicitent pas davantage, mais ne donnent pas l'impression de faire un effort suffisant.
Le cadre le plus intéressant serait quelque part entre les deux. Il ferait un effort de compression de la trempe de celui de la CAQ, mais sans trop dépenser de l'autre côté, et reprendrait la réserve du cadre libéral pour le gousset de TOUS les contribuables.
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