2e question: Est-on certain que les mesures de renflouement sont suffisantes?
Pour que le budget arrive à un surplus de 1G en 2019-20, il faut en cours de route récupérer 3 G$ en dépenses fiscales.
Le PLC ne cherche pas à récupérer des dépenses de fonctionnement, mais des avantages dont bénéficient certains contribuables. Ainsi, on comprend que le gain en capital sur les options des hauts dirigeants sera imposé à 100% plutôt qu'à 50%. Il y aura aussi un renforcement de la lutte à l'évitement fiscal, de même qu'une diminution du recours aux consultants.
Rien n'est vraiment spécifiquement quantifié.
Il faudrait prochainement clarifier. Peut-on chiffrer plus précisément les postes de récupérations?
3e question: Le plan infrastructures est-il vraiment exécutable?
Dernière interrogation, qui concerne le cœur du programme. Le projet d'augmentation des investissements en infrastructures est-il vraiment exécutable?
On sait que le budget fédéral en infrastructures augmente, mais plusieurs des programmes d'infrastructures semblent être à coûts partagés. Or, les provinces n'ont pas, elles, la même capacité financière que le fédéral.
Comment fonctionnera le plan d'investissement? Les formules actuelles demeureront-elles intactes? Le fédéral rendra-t-il son injection conditionnelle à ce que les provinces fassent comme lui et en ajoutent?
Ici aussi il faudra plus d'éclairage. Dépendamment du plan retenu, l'effet de stimulation et les coûts pour chacun ne sont pas les mêmes.
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