Constats
Cette position devrait normalement abaisser les tensions entre les universités et l'État.
Il reste les compressions demandées pour cette année et l'an prochain. Ça risque de brasser encore un peu sur cette question au sommet. Cela dit, avec l'annonce de madame Marois, il apparaît que, sur le long terme, le financement universitaire québécois devrait faire consensus chez les gens de bonne foi (on dit « consensus » pas « unanimité »). A l'époque de l'annonce du réinvestissement libéral (avant le conflit étudiant), bien peu de personne continuaient en effet d'entretenir des inquiétudes face au sous-financement des universités québécoises.
Il est cependant dommage que l'on n'ait pas mieux aiguillé la première ministre sur cette sortie. Son discours était bon et inspirant. L'engagement sur le financement universitaire était flou et s'approchait dangereusement de ces ruses politiques qui minent la confiance du public dans ses dirigeants.
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