Avec le temps, la machine était repartie et de nouvelles acquisitions de distributeurs avaient suivi.
Résultat: au début des années 2000, les actionnaires avaient fait quelques fois leur mise.
La recette pourrait bien être imitée pour Rona. « Monsieur (Dominique) Boies (PDG intérimaire) a déjà un bon travail de fait. Ils sont à identifier des pistes de rationalisation et de redressement », dit Robert Chevrier.
Plus difficile de redresser une entreprise avec des franchisés?, lui a-t-on demandé.
« Je ne pense pas que ce soit plus difficile. Ce sont nos associés. Il y a peut-être un défi additionnel de communication. On ne leur dit pas qu'on va amener un bouquet de roses sans épines, mais nos intérêts sont les mêmes. »
Et le temps? Vous en restera-t-il avec Uni-Select qui doit aussi être redressée?
« Je ne serai pas chez Rona (ou Uni-Sélect) tous les jours. Il y aura un chef de direction pour l'exécution (qui doit être nommé en février). J'y serai plus souvent au début, mais j'espère pouvoir quitter le rôle d'exécution dans un an, un an et demi. Je viens ici pour donner le ton. Si on ne joue pas assez vite ou assez fort, j'augmente le ton et fais aller la baguette », répond le super pompier de 68 ans.
La note est donnée.