Comment faire?
Comment avoir plus de souplesse financière pour mettre plus d'argent? Et comment améliorer les perspectives de bénéfices?
En compressant le plus possible les dépenses.
Afin de préserver la qualité des spectacles et leur attrait, on commencera par couper au siège social, ce qui explique pourquoi les 400 suppressions d'emplois surviennent principalement à Montréal.
Est-ce que les compressions seront suffisantes pour permettre au Cirque d'injecter dans les productions une part d'argent plus importante que dans le passé? On a posé la question de la manière suivante:« Faudra-t-il un nouvel actionnaire dans le Cirque du Soleil pour amener du nouvel argent et le recapitaliser un peu? »
Réponse: « Ce n'est pas une possibilité à laquelle Guy Laliberté a fait allusion ».
Avec les 600 M$ qu'il avait touché en vendant 20% de sa participation à un groupe de Dubaï en 2008, monsieur Laliberté a probablement la latitude financière nécessaire pour une réinjection de fonds si celle-ci devenait nécessaire.
Selon ce qu'on a compris mercredi, il est vraiment déterminé à relancer l'entreprise et n'entend surtout pas se retirer en vendant.
Il ne s'agit pas de tout recommencer à zéro, mais concevoir un nouveau modèle d'affaires qui permette de maintenir le rayonnement actuel du cirque ne sera pas simple. Guy Laliberté est engagé dans un salto-arrière complexe qui demandera autant, sinon plus d'imagination d'affaires, que ceux que le public peut admirer en piste. Retenons notre souffle en espérant qu'il retombe sur ses pieds.
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