Est-ce terminé?
La version officielle est que l'on ferme cette quinzaine d'établissements pour en rouvrir d'autres, plus petits, souvent dans de nouveaux marchés. Le repositionnement devrait se faire sur trois ans.
Ce n'est pas impossible. Le plan s'apparente à ce qu'essaie d'ailleurs de faire Rona en Ontario.
Il sera cependant intéressant de voir ce qui arrivera avec le projet d'acquisition de monsieur Schulze dans les prochaines semaines.
Le fondateur est réputé vouloir s'associer à des fonds tels que Cerberus, Leonard Green & Partner et Texas Pacific. La difficulté avec les privatisations est qu'elles se font généralement sous la forme d'un « leverage buy out ». L'opération consiste à investir le moins possible d'équité et à transporter le plus possible de dette dans la société acquise (en offrant ses actifs en garantie).
Vous voyez le portrait. Cela laisse beaucoup moins de place pour des réinvestissements futurs et il faut au surplus que la société augmente les bénéfices qu'elle produit pour être en mesure d'éponger de plus hautes charges d'intérêts.
Si la transaction va de l'avant, on ne serait pas surpris que les réinvestissements n'aient pas lieu. On ne sait s'il y aura d'autres fermetures, mais il pourrait certainement y avoir d'autres coupes.
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