BLOGUE. La restructuration de la haute direction annoncée vendredi par SNC-Lavalin, et saluée par quelques analystes, devrait être reçue avec prudence au Québec. Attention Montréal, SNC-Lavalin glisse vers Londres.
Premier élément de surprise du communiqué de presse: Patrick Lamarre, le vice-président Énergie mondiale, remet sa démission.
Monsieur Lamarre est le fils de l'ancien grand patron Jacques Lamarre. Ses fonctions l'amenait à résider en Ontario, là où sont notamment les réacteurs Candu. Depuis le départ de Pierre Duhaime, il n'en était pas moins la dernière figure emblématique québécoise au Bureau de direction de l'entreprise.
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Ce bureau compte actuellement 13 membres, plus deux postes à pourvoir. Il s'y trouve encore cinq Québécois d'origine et un Québécois d'adoption.
Ce n'est pas une absence totale de représentation, mais les postes occupés par des gens d'ici ne sont pas nécessairement les plus stratégiques du groupe (un est aux ressources humaines et un autre au contentieux).
Le départ de monsieur Lamarre n'a pas été expliqué, l'entreprise se bornant à indiquer qu'il quittait pour des raisons personnelles.
Il est aventureux de présumer des motifs de départ d'un dirigeant en temps ordinaire. Avec tout le brouillard éthique qui entoure SNC-Lavalin ça l'est encore plus cette fois.
Le plus préoccupant reste à venir