Troisième épisode du doute
Il allait falloir attendre l'assemblée annuelle de SNC pour que quelques éclaircissements ne viennent. Le président du conseil, Gwyn Morgan, allait alors indiqué que SNC avait pensé à contester l'indemnité de monsieur Duhaime, mais avait finalement jugé qu'il était dans le meilleur intérêt de l'entreprise de ne pas le faire.
Malheureusement, le conseil allait de nouveau refuser de dévoiler les tenants et aboutissants du témoignage de monsieur Duhaime lors de l'enquête interne. Tout comme le motif du congédiement.
Le fait de déclarer avoir envisagé de ne pas verser l'indemnité était certes indicateur de non complicité, mais le refus de dévoiler le motif du congédiement pouvait encore entretenir en partie le doute (avec quelle force avait-on réellement envisagé de ne pas verser l'indemnité?).
Le procès pourrait tout éclaircir
Personnellement, on a toujours cru en la probité des administrateurs.
Une indemnité pouvait être nécessaire pour s'assurer que monsieur Duhaime aide à la transition (il est demeuré à l'emploi jusqu'au 27 juin). Elle pouvait aussi se justifier parce que les preuves d'une mauvaise conduite étaient rares ou inexistantes. Et le silence des parties pouvait enfin s'expliquer par l'entente finalement négociée entre elles.
Ce silence a jusqu'à maintenant cependant aussi toujours été de nature à entretenir quelques soupçons et à empêcher de conclure hors de tout doute.
Le procès de monsieur Duhaime, particulièrement s'il y témoigne, devrait faire en sorte de dissiper le dernier doute et de s'assurer que le lavage de linge sale en famille a été correctement mené.
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