On le voit, il y a quelques motifs pour que les prix ne descendent pas beaucoup plus bas. À 80 $ US le baril, la croissance de la production américaine et canadienne devrait être freinée. Plus bas, l'Arabie serait forcée de procéder à des compressions budgétaires importantes.
Pendant ce temps, une majorité d'analystes estiment que les cours actuels des titres pétroliers tablent sur un prix du pétrole d'environ 80 $ US à 85 $ US le baril (Brent).
Dit autrement, la valeur des actions semble alignée sur ce qui pourrait être un prix plancher à long terme et, conséquemment, être également à un prix plancher.
On se garderait de soutenir qu'à court terme, la descente est terminée. Les craintes d'une inaction de l'OPEP pourraient s'intensifier à l'approche de sa réunion du 27 novembre. Lorsque la panique s'installe, il n'est pas rare de voir le marché donner dans l'excès.
À long terme, le risque semble cependant limité. Et il est probable que l'on assistera dans le futur à des problèmes d'interruption ou de reprise économique qui, pour un temps, redonneront de l'élan au secteur.