C'est le premier des vecteurs. Il s'agit en fait de la différence entre les revenus tirés des prêts que font les banques et les intérêts qu'elles doivent verser aux déposants.
Pour évaluer leur progression future, la question à se poser est assez simple : avec quelle force les taux d'intérêt grimperont-ils au cours des prochains mois et quel sera l'impact de cette hausse sur le volume de prêts ?
Certains diront que les banques redoutent une hausse de taux. C'est vrai, si elle doit être radicale et rapide. Parce qu'elle aurait pour conséquence de faire baisser les volumes et d'augmenter significativement les risques de défaut.
La plupart des banquiers prient en fait pour une hausse modérée des taux d'intérêt. Dans le passé, lors d'événements haussiers modérés, il a été observé que de bons montants étaient conservés dans des comptes opérations et à épargne stable. De telles situations permettent généralement aux banques d'accroître leur marge bénéficiaire, puisque la croissance du taux d'intérêt moyen auquel elles prêtent est supérieure à celle du taux d'intérêt moyen qu'elle verse sur les dépôts.
À quoi ressemblera 2015, côté hausse de taux ?