Au milieu des années 2000, la réaction est la même du côté de Malartic, lorsqu'une jeune entreprise du nom d'Osisko s'amène, procède à des forages, et monte un projet de relance d'exploitation d'une ancienne mine qui nécessite le déplacement de plus de 200 habitations. Insensé, le projet deviendra l'un des actifs miniers les plus convoités du Canada et donnera lieu à l'une des plus grandes batailles corporatives dans l'histoire minière du Québec.
Ce que devient aujourd'hui la nouvelle Osisko
L'acquisition permet de réunir sous un même toit deux équipes de génie. L'une est spécialisée dans l'exploration (Virginia), l'autre dans la production (et pas mauvaise non plus dans l'exploration).
Elle permet aussi de faire entrer chez Osisko de nouveaux capitaux et de nouvelles propriétés à développer.
Avec une redevance de 5 % sur la production de la mine Malartic, la nouvelle Osisko devrait recevoir de 40 à 50 M$ annuellement. Lorsqu'elle fonctionnera à plein régime dans quelques années, Éléonore devrait annuellement lui fournir au moins 20 M$ supplémentaires.