Ce dont a besoin Metro
Pour vraiment faire avancer son action, Metro a cependant besoin d'une acquisition.
Il y a quelques mois, Jim Durran, de Barclays Capital, identifiait quatre scénarios intéressants.
1-Acquisition de Jean Coutu. Avec un multiple raisonnable, l'analyste voyait le bénéfice de Metro grimper de 30% avec la transaction. Et des synergies subséquentes de 85 M$ (18% du bénéfice actuel).
2-Acquisition d'Overwaitea, l'épicier de l'Ouest, propriété du groupe Jim Pattison. Les 130 épiceries procureraient une solide base en Colombie-Britannique, et une rampe de lancement sur les marchés plus à l'Est. Le bénéfice par action pourrait grimper de 15% avec la transaction et les synergies à venir se chiffreraient à 68 M$.
3-Acquisition de H.Y. Louie. Un autre épicier de l'Ouest, plus modeste cependant, avec 44 supermarchés et 74 pharmacies London Drugs. L'apport au bénéfice 2014 pourrait être de 14% et les synergies à venir de 61 M$.
4-Acquisition de Katz Group. Il s'agit d'un groupe privé de 425 pharmacies, situées principalement en Ontario et dans l'Ouest (Rexall). Le bénéfice augmenterait de 7% et les synergies seraient ensuite de 12,8 M$.
Ce que sera la suite?
Personne ne le sait trop. Rien ne garantit que ces sociétés deviendront disponibles prochainement. La guerre semble moins intense dans l'Ouest et la tentation de vendre est conséquemment moins forte.
Dans l'intérim, la stratégie est bonne. On crée un peu de valeur avec des stratégies financières. Et on garde la poudre sèche en se disant qu'un jour une proie se retrouvera bien dans une situation identique à la nôtre.
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