Que fera Ottawa?
Le gouvernement fédéral a réagi avec beaucoup moins d'enthousiasme aux récentes déclarations de Québecor qu'il n'avait réagi à la possible entrée de Verizon.
Le ministre de l'industrie, James Moore, indiquait récemment à La Presse que Québecor avait déjà la capacité de faire son entrée dans le sans-fil au Canada. Grâce aux avantages consentis dans le passé pour le prix des spectres et à la politique de partage des tours de transmission. Il n'écartait cependant pas un éventuel coup de pouce.
Ce ne sera pas une décision facile pour le gouvernement conservateur. Il est vrai d'un côté qu'Ottawa a déjà fait beaucoup. S'ajoute le fait, qu'aider Québecor serait aussi aider Pierre Karl Péladeau, un souverainiste convaincu qui appelle maintenant les Québécois à se séparer du Canada.
Sans coup de pouce supplémentaire du fédéral, on voit mal toutefois comment un quatrième joueur pourra s'installer de façon viable a mari usque ad mare. Verizon est sur les lignes de côté, probablement à jamais, et tous les nouveaux entrants se sont cassés les dents avec les conditions de fonctionnement actuelles (sauf ceux qui, localement, pouvaient offrir des bouquets de services).
Quelque chose nous dit qu'Ottawa finira pas être tentée de concéder quelques avantages supplémentaires à Québecor, si celle-ci lui fait miroiter qu'elle ira de l'avant.
Et qu'un autre débat vigoureux s'en vient dans le secteur des télécom.
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