Certains ont avancé que la Caisse pourrait être acheteuse du bloc d'actions. On ne voit pas pourquoi et on parierait tout le contraire. On devrait plutôt voir se pointer à l'enchère des fonds d'investissement en infrastructures. L'institution a déjà suffisamment d'exposition à BAA, et il ne s'agit pas d'une situation où son intérêt serait dilué.
Il sera cependant intéressant de voir à quel prix partira la participation. C'est sur cette base que la Caisse devrait ensuite réévaluer la valeur de son investissement dans BAA.
Pour l'heure, le spectre des évaluations est large. Des maisons comme Crédit Suisse attribuent à la participation de la Caisse une valeur de 1,3 G$ CAN (environ la moitié de son investissement initial). Mais la plupart des évaluations sont beaucoup plus basses. En fait, en adaptant, Ferrovial estime apparemment que le consensus chez les analystes est autour de 485 M$ CAN.
On le voit, l'écart est important. On devrait être mieux fixé dans quelques mois.