Expedia, Priceline, Orbitz, Travelocity, Kayak, Hotwire ... Des noms familiers pour ceux qui ont le pied voyageur. La météo semble favorable aux agences de voyage en ligne. Est-ce le temps de prendre son billet ?
La question s'est posée il y a quelques jours en prenant connaissance des derniers résultats de Transat et de la mise à jour des prévisions de l'Association internationale du transport aérien (IATA).
Comparativement à l'an dernier, le bénéfice trimestriel de Transat est en hausse de... 163 %. L'IATA prévoit, de son côté, que le nombre de passagers du transport aérien mondial devrait avoir augmenté de 8,9 % en 2010. En 2011, malgré l'accroissement des mesures d'austérité dans plusieurs pays européens, elle prévoit que le nombre grimpera encore de 5,2 %.
Encore mieux pour le voyage en ligne
Voilà qui apparaît porteur pour l'industrie. Il y a encore mieux.
Canaccord Genuity constate que les agences de voyage Internet gagnent des parts de marché sur les agences traditionnelles. En 2006, aux États-Unis, la part de marché des agences en ligne était de 49 %. Elle est aujourd'hui de 59 %. On ne sait trop si elle continuera de grimper chez l'Oncle Sam, mais cela devrait être le cas en Europe et en Asie, où les parts ne sont respectivement qu'à 34 % et 21 %. La différence s'explique notamment par une pénétration moins grande d'Internet et une industrie du voyage plus fragmentée.
Par conséquent, la maison s'attend en 2011 à une croissance des revenus de l'industrie dans les deux chiffres.
Qui est à surveiller ?
Malgré un grand nombre d'acteurs, quatre joueurs principaux occupent le terrain.
Expedia est le poids lourd de l'industrie, avec une part de 43 % des réservations du Big Four. Elle est suivie d'Orbitz (22 %), de Travelocity (propriété privée de Sabre Holding) (21 %) et de Priceline (15 %).