Ce que l'on surveillerait
La difficulté avec le titre de la société réside dans le fait que ses résultats sont influencés à la fois par une composante cyclique et par une composante structurelle.
La beauté de l'histoire, c'est qu'après avril, les chiffres comparables pourraient bien commencer à s'améliorer. Et que, structurellement, ça s'annonce assez bien.
Ce qui s'en vient côté cyclique
La maison Raymond James reconnaît que les derniers mois n'ont pas été trop payants. Mais elle prévoit qu'à compter de l'été, les comparaisons devraient devenir moins difficiles avec des films tels que Cars 2, X-Men First Class, Harry Potter and the Deadly Hollows Part. 2.
Bref, côté cycle, le pire semble derrière.
Ce qui s'en vient côté structurel
C'est le volet le plus important, celui auquel on porte le plus d'intérêt.
Après quelques années de stagnation, où l'unique levier de croissance reposait sur sa capacité à augmenter les prix en profitant de sa position quasi monopolistique (68 % du box office), Cineplex a réussi à développer quelques axes supplémentaires de croissance qui paraissent fonctionner.
> La conversion au 3D. Lorsque vous allez voir un film en trois dimensions, vous payez généralement 3 $ de plus que pour un film ordinaire. C'est pourquoi l'entreprise est à convertir plusieurs de ses écrans au 3D. Près de 27 % de son parc d'écrans peut maintenant accueillir de telles projections.
> Les publicités d'avant-film. À 25 M $ en 2010, elles ne représentent que 10,5 % des 240 M $ de revenus de Cineplex, mais elles continuent de progresser (+ 9 % au quatrième trimestre). Elles offrent surtout une très forte marge bénéficiaire, ce qui augmente leur contribution aux bénéfices (70 % de marge BAIIA par rapport à 49 % pour le box office).
> La restauration. Au prix où est le popcorn, on pourrait penser que la limite a été atteinte, mais la société songe apparemment à introduire de nouveaux produits.
Quel impact ?