L'un dans l'autre, il semble y avoir un peu plus de positif que de négatif. Ajoutons des gains de productivité dans les prochains mois et on comprend pourquoi les analystes s'attendent à voir les bénéfices des deux sociétés continuer de croître au cours de la prochaine année.
Le CN et le CP s'échangent respectivement à 14 et 14,6 fois les bénéfices anticipés en 2011, comme quoi l'un n'apparaît pas vraiment plus cher que l'autre.
À titre comparatif cependant, l'indice S&P 500 est à 13 fois ses profits prévus et le TSX, à 13,8 fois. Vrai, les trains canadiens sont en bonne partie tirés par la demande de denrées en provenance de l'Asie et méritent peut-être une petite prime. Ils font néanmoins au même moment face à une menace de réglementation qui pourrait venir réduire leur rentabilité.
On prendrait un autre train.
francois.pouliot@transcontinental.ca