Faut-il mettre la recette en marche?
La difficulté avec cette recette, c'est qu'il est difficile de voir son impact sur l'économie et sur les revenus de l'État. Les libéraux comptaient stimuler l'économie en injectant 1,5 G$ de plus en travaux d'infrastructures cette année, avec quelques petits programmes d'accompagnement. Le chiffre est à mettre en relation avec le 3,7 G$ qui devait être injecté et ne le sera pas si l'ensemble des mesures de resserrement sont mises en place.
Ainsi surviennent les spirales de l'enfer, qui rendent si difficiles les redressements financiers et économiques.
Le gouvernement soutient qu'il va quand même aller de l'avant avec les crédits d'impôt sur la rénovation (100 M$ de dépenses additionnelles) et les mesures destinées à l'industrie forestière (53 M$).
Une décision qui ne manquera pas d'être critiquée, mais qui témoigne qu'il est aussi bien conscient qu'il ne faut pas que l'économie ralentisse davantage.
Que faire?
-Quelque chose nous dit que le gouvernement s'entendra ou forcera les médecins à rééchelonner. Ils ont de gros salaires. La ponction devrait en outre théoriquement davantage toucher leur niveau d'épargne que l'activité économique de la province.
-Il va probablement de même tenter de régler avec les salariés de l'État pour quelque chose de mitoyen.
-Maintenant que l'on peut de nouveau avoir recours à l'ostentatoire, il va sans doute finalement étendre quelques chapelets sur la corde à linge en priant pour que la baisse des recettes provenant de l'impôt des entreprises ne soit qu'un phénomène passager.
Au final, la cible budgétaire ne sera pas atteinte. Et dire qu'il y a deux semaines encore, tout le monde parlait de baisses d'impôt.
Ridicule.
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