BLOGUE. Que penser de l'évolution des finances publiques du Québec depuis six mois? Pas si mal, mais on maquille un peu. Et il nous vaut mieux croiser les doigts.
La mise à jour économique du ministre des finances est à la fois porteuse de bonnes et de moins bonnes nouvelles.
Les bonnes nouvelles
Soyons positifs et commençons par les bonnes. Pour l'exercice 2010-11, terminé le 31 mars, le Québec a finalement fait un déficit de 1G$ de moins que ce qui était prévu au printemps (2,4G$ contre 3,4 G$). C'est 1G $ de moins d'ajouté à la dette.
Il y a eu moins de dépenses qu'anticipé, particulièrement dans le réseau des hôpitaux, mais essentiellement le gain est venu d'une économie qui s'est maintenue avec plus de force que ce qu'on croyait et de revenus supérieurs aux attentes.
Autre bonne nouvelle, il y a enfin un peu d'espoir sur le contrôle des dépenses. Le gouvernement, qui avait l'habitude de toujours défoncer ses objectifs de dépenses ces dernières années, a fait mieux que prévu dans les derniers mois. Et il prévoit maintenant afficher des dépenses totales (excluant la dette) qui seront inférieures à ce qu'il prévoyait au mois de mars pour tous les exercices à venir.
On laisse le champagne au frais parce que pour l'instant il ne s'agit encore que d'espoirs. Six mois ne font pas une tendance. D'autant que le gros de l'effort de compression est à venir pour l'an prochain et le suivant.
Les moins bonnes nouvelles