Si les manoeuvres de Québec échouent, y a-t-il une autre option?
Oui. On l’a vu avec Potash, et maintenant avec Nexen, lorsqu’une entreprise passe à des intérêts étrangers, la Loi sur Investissement Canada prévoit qu’il doit être démontré que la vente est à « l’avantage net du Canada ».
Il se pourrait que Lowe’s frappe ici un nœud. Rona indique que 84,3 % de ses achats (produits et services) sont effectués au Canada.
Ce n’est pas rien. Le chiffre est malheureusement sans doute significativement gonflé par l’inclusion des importateurs canadiens. Nombre de produits qualifiés de canadiens sont en effet probablement manufacturés ailleurs. Il faudra que le calcul soit raffiné.
Monsieur Bachand a cependant raison de s’inquiéter pour les emplois qui seraient éliminés chez certains fournisseurs et manufacturiers.
En attendant, tout le branle-bas auquel s’adonne Québec donne à penser que le fédéral n’est pas convaincu qu’il devrait bloquer la vente du quincaillier québécois.