BLOGUE. Le S&P 500 s’est apprécié de 12,6 % depuis le début de 2012, tout un exploit compte tenu du flot de mauvaises nouvelles en provenance d’Europe et de la Chine.
La Bourse américaine bénéficie de sa valeur refuge et de la meilleure tenue de son économie, dans l’échiquier mondial.
Avec une Bourse qui a plus que doublé depuis mars 2009 et des bénéfices mois éclatants qu’avant, dans une conjoncture encore incertaine, les gestionnaires de portefeuilles sont plus avides que jamais de tactiques pour mieux tirer leur épingle du jeu que leurs collègues.
Pour les aiguiller dans leurs choix, l’équipe d’analyse quantitative de RBC Marchés des capitaux a analysé le S&P 500 afin de détecter les secteurs les plus attrayants, en fonction de la croissance de leurs revenus et bénéfices, de repères de rentabilité (rendement de l’avoir et marges) et de leur évaluation (multiples des bénéfices, des revenus et de la valeur comptable).
Le résultat : le classement des secteurs du S&P 500 dans quatre catégories : la saveur du mois, la croissance à bon prix, les fausses aubaines et les secteur qui affichent à la fois une croissance sans éclat et une évaluation généreuse.
La saveur du mois décrit les secteurs à la mode, en raison de leur croissance élevée, mais qui commandent une évaluation élevée : les transporteurs et les services aux consommateurs.
Les secteurs offrant une bonne croissance à bon prix sont les fournisseurs de logiciels et les médias.
Les fausses aubaines sont des secteurs bon marché, mais dont les perspectives de croissance laissent à désirer. On les retrouve dans l’industrie de l’assurance et des sociétés financières diversifiées.
Les fournisseurs de services de télécommunications, d’électricité et d’énergie croissent lentement et commandent une évaluation élevée. Ils servent surtout de refuge quand le marché flanche.