BLOGUE. C’est bien connu, les payeurs de dividendes et les payeurs de dividendes croissants surpassent les indices boursiers à long terme, en raison du rendement régulier que procurent les dividendes versés et du rôle d’amortisseur que joue le dividende quand la Bourse flanche.
Les amateurs de dividendes devraient toutefois compléter ce noyau de titres avec des actions d’entreprises qui rachètent aussi de leurs actions sur le marché.
Les dividendes et les rachats sont deux moyens de retourner du capital et d’enrichir les actionnaires.
Les « véritables fournisseurs de rendement », ou « true yielders » ont surpassé la Bourse de Toronto, en moyenne, depuis six ans.
Pour identifier les véritables racheteurs d’actions, UBS a trié ceux dont le nombre d’actions en circulation a diminué, parmi les payeurs de dividendes croissants.
Source de diversification et de croissance
Heureusement pour l’investisseur, la plupart de ces « fournisseurs de rendement » ne se retrouvent pas parmi les titres bancaires et des services aux collectivités classiques. Ils diversifient donc bien un portefeuille de dividendes, explique George Vasic, stratège canadien de UBS.
Surtout que les nouvelles contraintes de capital des banques modéreront la croissance de leur dividendes, tandis que les fournisseurs d’électricité et exploitants de pipelines versent déjà une part élevée de leurs bénéfices en dividendes, ajoute le stratège.
Seulement 5 entreprises ont passé le test : un rendement de dividende supérieur à 1,5 %, aucune émission d’actions additionnelles depuis trois ans, le rachat d’au moins 3 % des actions en circulation, une progression annuelle du dividende de plus de 10 % depuis cinq ans et une part de moins de 50 % des bénéfices versés en dividendes.
Ces championnes actuelles sont Tim Hortons (Tor., THI), Groupe Jean Coutu (Tor, PJC.A), Metro (Tor., MRU.A), Canadien National (Tor., CNR) et Shoppers Drug Mart/Pharmaprix (Tor., SC).
Les six élues du tri de UBS de l’an dernier se sont appréciées de 17 % depuis, par rapport au recul de 10 % de l’indice S&P/TSX, pour une sixième année de performance supérieure, précise M. Vasic.