L’Europe préférée aux Etats-Unis, la Chine inquiète
M. Garthwaite ayant le monde comme univers de placement, il préfère l’Europe aux États-Unis, incluant ses pays périphériques, parce que les cours y sont encore bon marché et que les bénéfices encore déprimés peuvent rebondir.
Par contre, il reste prudent envers les marchés émergents où le retour des capitaux lui apparaît fragile puisque les indicateurs précurseurs de la production industrielle et des profits dans ces marchés ne remontent pas encore.
De plus, ces devises et ces Bourses sont plus à risque de voir les capitaux fuir à nouveau si l’élan de l’économie et de l’emploi aux États-Unis avançait la première hausse du taux directeur de la Réserve fédérale. Pour l’instant, les investisseurs obligataires s’attendent à une première hausse en avril 2015.
La Chine en particulier tracasse M. Garthwaite parce que le pays doit juguler une bulle immobilière, une bulle de crédit et une bulle d’investissements. Le stratège est donc aussi prudent envers les producteurs de matières premières.
Aux États-Unis et en Europe, le stratège privilégie les secteurs qui bénéficieront d’une reprise des investissements des entreprises.
Les banques prêtent déjà davantage aux entreprises, maintenant que leurs ratios de capital respectent les nouvelles normes réglementaires et que les prêts hypothécaires perdent de leur vigueur.
En Europe, les analystes de Credit Suisse suggèrent des titres tels que Adecco, Cap Gemini, Whitbread, Daimler et Siemens.