Les actifs risqués tiennent bon
M. Garthwaite se dit aussi rassuré par le comportement d’autres classes d’actif jugées plus risquées depuis le début de mars, dont les marchés émergents, les pays périphériques de l’Europe et certains métaux.
Le stratège y voit là un signe que l’économie mondiale se porte bien, malgré tout.
Certains indicateurs précurseurs, dont la masse monétaire réelle mondiale, s’améliorent et devancent habituellement un rebond des indices de l’activité et des commandes manufacturières.
L’économiste en chef de Credit Suisse, James Sweeney, prévoit que la production industrielle mondiale reprendra de l’élan à partir du mois de mai.
La moins grande fluctuation des obligations du Trésor américain, qui a retrouvé son plus bas niveau depuis trois ans, incite aussi les investisseurs à revenir aux devises des marchés émergents où les rendements obligataires sont supérieurs, précise aussi le stratège.
À court terme, le retour de ces capitaux a un effet d’entraînement sur les Bourses des pays émergents dont les cours étaient en février à leur plus faible évaluation en dix ans, en fonction de leur valeur comptable, lorsqu'on les compare aux Bourses mondiales.
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