Un rendement encore respectable à se mettre sous la dent
Le gestionnaire rappelle toutefois que l’appréciation des obligations de sociétés est probablement dans la dernière phase de son cycle haussier.
« Le fonds continuera donc d’être prudent dans ses achats, en privilégiant les obligations de meilleure qualité et les obligations de courte échéance », ajoute M. Mamdani.
Le fonds vise ainsi à obtenir un rendement respectable (de l’ordre de 4,3 % actuellement) provenant surtout des coupons des obligations, et ce avec moins de volatilité que cette classe d’actif.
Le fonds compte aussi exploiter son encaisse pour saisir d’autres occasions que la volatilité suscitera.
Presque le tiers des obligations du fonds ont une échéance d’un à cinq ans, si bien qu’à l’échéance des obligations, le fonds a du capital frais à déployer.
« Cet équilibre entre l’opportunisme et une approche prudente devrait permettre au fonds de procurer un rendement supérieur, ajusté pour le risque, alors que la politique monétaire approche d’un point tournant », écrit M. Mamdani.
La plus grande prudence de PH&N nuit d’ailleurs au fonds dont le rendement est de 3,9 % pour les neuf premiers mois de l’année, par rapport au rendement moyen de 4,8 % de l’ensemble des fonds de sa catégorie.
La volatilité du fonds, mesurée par l’écart-type, est toutefois de moitié inférieure à celle de son indice de référence et celle à ses rivaux, depui trois ans.
PH&N prévient aussi que la réouverture de ce fonds de 3,2 milliards de dollars pourrait être temporaire.