Les obligations plus à risque que les actions
Autre point de bascule : la chute des taux obligataires en Europe - le rendement des obligations allemandes de 10 ans a touché un creux de 0,033 % le 17 avril - était telle que des gourous tels Bill Gross ont recommandé publiquement de les vendre à découvert. Leur rendement a grimpé 0,77 % jeudi, avant de se rétablir à 0,55 %, vendredi.
La pire chute dans les obligations allemandes en 30 ans a évidemment fait réagir les obligations américaines, entraînant le taux phare de 10 ans de 1,8 % le 17 avril, à 2,31 % le 6 mai. Vendredi, ce taux avait retrouvé 2,15 %.
En plus, Janet Yellen, la présidente de la Fed, a prévenu les investisseurs que l’éventuelle a remontée des taux pourrait les surprendre.
D’autres gestionnaires bien en vue ont aussi clamé la fin ultime du long marché haussier des obligations.
«La vente rapide des obligations est survenue à un moment où certains investisseurs avaient pris des paris extrêmes. Le ciel ne nous tombe pas sur la tête. Il s’agit d’une bonne dose de réalité, qui avait un peu trop tardé», a évoqué Steven Major, chef de la recherche, titres à revenus fixes à la Banque HSBC.
La Fed bougera en septembre, comme prévu