Frappés par la lente remontée des taux
Plusieurs facteurs nuisent à la performance des PME en Bourse, dont la remontée des taux d’intérêt, dans la foulée du retrait des liquidités par la Fed.
Les taux américains repères de 10 ans sont encore très faibles, à 2,49 %, mais ils ont grimpé de 1,1 % depuis le plancher de 1,38 % atteint en juillet 2012.
L'anticipation de taux plus élevés l'an prochain a aussi pour effet de refroidir l'enthousiame des investisseurs envers ces titres.
Les plus petites sociétés sont plus sensibles aux variations des taux d’intérêt, car l’emprunt est souvent leur plus importante source de capital, tandis que les grandes sociétés ont un plus grand accès au marché des capitaux, dont la Bourse.
De plus, les grandes sociétés présentent un meilleur bilan que les plus petites sociétés, avec d’énormes liquidités.
Plus sensibles aux humeurs des investisseurs
Les plus petites sociétés réalisent aussi davantage de leurs revenus dans le marché américain local. Or, certains investisseurs quittent le marché américain pour le potentiel de rebond des marchés européens et de l’Asie.
Quand la volatilité augmente, même si elle reste encore modeste, les investisseurs ont aussi tendance à préférer les grandes sociétés les plus faciles à négocier en Bourse.
« En général, les plus petites sociétés génèrent des rendements de l’avoir des actionnaires moins élevés et versent de moins généreux dividendes que les plus grandes sociétés. Elles souffrent donc lorsque les investisseurs recherchent de la qualité », explique la stratège.
Des évaluations encore élevées