Nombreux sont ceux qui croient que les gains boursiers proviennent surtout des stéroïdes que procurent les taux encore anémiques et la venue tardive d’investisseurs qui achètent des actions par défaut, pour récolter un rendement quelconque.
L’indice S&P 500 affiche un gain de 4,9 % depuis le début de l’année, l’indice S&P/TSX, de 12,2 %.
Or, les bénéfices des entreprises, tant au Canada qu’aux États-Unis, sont aussi au rendez-vous et fournissent un très bon point d’appui aux indices.
À la fin du deuxième trimestre, les bénéfices de 239 $ de l’indice torontois marquent un sommet depuis la crise de 2008, rapporte Hugo Ste-Marie, de Banque Scotia.
Le principal carburant : le bond de 22 % des revenus.
Les bénéfices du S&P/TSX sont aussi nettement au-dessus de la moyenne de 190 à 225 $ par trimestre observée depuis trois ans.
Coup de pouce de nos voisins du Sud, des denrées et du huard
Avec 68 % des entreprises canadiennes ayant dévoilé leurs résultats, la hausse des bénéfices atteint 22 % au deuxième trimestre. Les bénéfices surpassent les prévisions de 5,2 % jusqu’ici.
Huit des dix secteurs du S&P/TSX rapportent des bénéfices supérieurs aux attentes, la santé, la technologie et l’énergie en tête. Les banques n'ont pas encore divulgué leurs résultats.
« Les bénéfices canadiens devraient continuer de progresser au cours des prochains trimestres grâce à l’amélioration de l’économie américaine, au raffermissement des cours des matières premières et au recul du huard », prévoit M. Ste-Marie.
La Banque Scotia mise sur une croissance de 13 % des bénéfices du S&P/TSX en 2014 et de 5,4 % en 2015.
Des marges record aux États-Unis