BLOGUE. La Bourse pourrait profiter du retour des investisseurs à long terme, qui l’ont quitté depuis la crise financière, croit Martin Roberge, stratège quantitatif, chez Canaccord Genuity.
Les obligations gouvernementales ont le plus profité de la crise de confiance qui mine les marchés, depuis la débâcle financière de 2008.
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Les investisseurs se réfugiant dans les titres de placement les plus faciles à revendre, la valeur marchande des obligations gouvernementales a tellement grimpé, que leurs rendements sont devenus anémiques.
Ces rendements étant devenus insuffisants pour rencontrer les objectifs financiers, les caisses de retraite se sont tournées vers les obligations de sociétés offrant des rendements plus élevés.
Les obligations de sociétés procurent encore des rendements attrayants, mais elles deviendront à leur tour trop chères, comme les obligations gouvernementales avant elles, explique M. Roberge.
Déjà, le «coupon d’intérêt» des obligations de sociétés est insuffisant et les caisses doivent miser sur une appréciation de ces obligations, et même l’effet de levier, pour obtenir le rendement qu’elles recherchent.
Éventuellement, le rendement total que procurent les obligations de sociétés sera aussi inadéquat.
À ce moment-là, les caisses de retraite n’auront d’autre choix que de faire appel aux actions pour aller chercher les rendements financiers réels de 5 à 7 % dont elles ont besoin pour rencontrer leurs engagements à long terme envers leurs bénéficiaires.
Le retour des réfugiés, en page 2