En page 1: Tous les champions sont concernés
En page 2: les entrées en Bourse symboliques
En page3: les transactions record
De grandes transactions spectaculaires peuvent aussi devenir des points tournants.
Ainsi, c’est lorsque BCE(Tor., BCE,54,28$) et Telus(Tor., T, 42,73$) étudiaient sérieusement la possibilité de se transformer en fiducie de revenu, pour bénéficier des avantages fiscaux de cette structure, que le ministre des finances de l’époque Jim Flaherty, a mis fin au régime, en 2006.
L’offre avortée de 52 milliards de dollars par la caisse de retraite Teachers pour BCE à la mi-2007 a aussi sonné le glas aux populaires rachats par endettement de l’époque.
Il aura fallu attendre quatre ans et une baisse historique des taux d’intérêt, pour que l’action de BCE refranchisse le prix de 42,75$ qu’avait offert Teachers.
L’acquisition de 182 milliards de dollars américains de Time Warner par AOL en janvier 2000 et l’investissement de 3,2 milliards de la Caisse de dépôt et placement du Québec dans Québecor Média en octobre 2000 pour acquérir Vidéotron, servent encore aujourd’hui de symboles de la frénésie entourant l’Internet et la stratégie de convergence.
Quinze ans plus tard, la Caisse de dépôt est à peu près au point mort avec ce placement, si on inclut la vente de deux tranches d’actions et les dividendes versés.
Il n’y a évidemment rien de scientifique ni de menaçant pour l’investisseur dans cette énumération d’anecdotes et de cas.
En revanche, il y a une petite morale à l’histoire : lorsque des entrées en Bourse palpitantes, des transactions spectaculaires, ainsi que des pdg et des entreprises encensés font les manchettes, c’est lors de ces moments qu’il faut prendre du recul et aiguiser un peu plus ses antennes de prudence.
Quels sont vos exemples de mauvais sort ?