Un autre ratio qui divise le multiple cours-bénéfice du S&P 500 à l’indice de volatilité VIX du CBOE envoie aussi un signal d’achat, note M. Vallée.
Pourtant, le stratège de Valeurs mobilières Banque Laurentienne prône la prudence.
«Essayer de sortir des marchés et d’y revenir, comme les pros, est un exercice futile pour la plupart des investisseurs», écrit-il.
Bien qu’il n’y ait pas de crise de crédit à l’horizon et que les bas prix des matières premières et les faibles taux constituent de bons amortisseurs pour l’économie, il vaut mieux laisser la tempête passer, selon lui.
«Avant de prendre de nouvelles positions sur les marchés, nous préférons avoir davantage d’information à propos des intentions et des engagements des banquiers centraux. S’ils interviennent rapidement et de façon crédible, les marchés vont s’améliorer. S’ils commettent des bévues ou sont incapables de gérer la situation, les marchés pourraient entrer dans un marché baissier», craint-il.