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BLOGUE. La Bourse enfile les gains, car les banques centrales lui donne le carburant que les investisseurs réclament: de nouvelles mesures pour tenir les taux au plancher et éviter un réel dérapage économique.
Le S&P 500 n’est plus qu’à 9 % de son sommet historique de 1565 du 9 octobre 2007. Certains croient que plus la Bourse américaine monte, plus ses gains attireront les investisseurs qui sont encore réfugiés dans les obligations.
Un bond de 24 % du Nasdaq 100
Chez Canaccord Genuity, le stratège quantitatif Martin Roberge juge que la hausse boursière actuelle est légitime, mais il se dit tout de même surpris par sa vigueur.
Après tout, le S&P 500 s’est apprécié de 14,3 % depuis le début de l’année. Le Nasdaq 100, bastion des 100 plus imposantes sociétés de l'indice techno, dont la coqueluche Apple, a bondi rien de moins que de 24,5 % en moins de neuf mois.
«Mario Draghi avait annoncé ses couleurs, mais deux surprises ont forcé les investisseurs qui misaient sur une autre déception à racheter pour éviter des pertes. Les fonds qui sous-pondéraient les actions sont aussi revenus au neutre pour ne pas trop prendre de retard sur les indices», explique M. Roberge.
La Chine s'active, page 2