La Banque centrale européenne s’est engagée à des achats « illimités » d’obligations des pays les plus fragilisés. La BCE a aussi renoncé à recevoir le statut de créancier privilégié, ce qui a rassuré les créanciers du secteur privé qui ne veulent pas absorber toutes les pertes en cas de défaut.
La Chine y est aussi allée d’un plan d’infrastructures de 156 milliards de dollars américains pour raviver son économie. Il ne reste plus que la Réserve fédérale américaine à donner du carburant à la Bourse, la semaine prochaine.
Un recul technique, sans plus
«Une fois que l’effet de ces mesures de relance se dissipera, la Bourse pourrait se replier de nouveau, car les yeux des investisseurs reviendront vers l’économie mondiale et les bénéfices, qui ralentissent nettement tous les deux», craint M. Roberge.
M. Roberge estime que le S&P 500 peut atteindre 1450 avant de se replier pour des raisons techniques.
Un recul de 5 % est envisageable et davantage si les entreprises sont nombreuses à prévenir que leurs bénéfices seront inférieurs aux prévisions pour le reste de 2012, comme l’ont fait Intel et Kraft, cette semaine.